Premier album de nos quatre japonaises de Supersnazz (nom en hommage aux Flamin' Groovies), lequel n'a pas encore trouvé ses marques malgré sa signature assez surprenante le label à la mode en 1993 : Sub Pop.
Surprenante car à cette époque le groupe n'a sorti que deux 45 tours à son actif et surprenante car Supersnazz n'est pas grunge mais joue du rock garage 60s.
J'avoue que j'ai été déçu en le réécoutant, pas mauvais mais pas terrible ; juste moyen, fade. Un manque criant d'inventivité, Supersnazz se contentant d'enchaîner les morceaux.
L'impression que le groupe joue sans grande conviction, sans génié créatif, une sorte de service minimum en quelque sorte.
C'est assez poussif, les morceaux n'accrochent pas à la différence de ceux de « Diode city » (sorti plus tard et qui reste le meilleur disque de Supersnazz, du garage rock intéressant et avec des titres diversifiés : noté et critiqué ici 7/10).
Là aucun titre ne se dégage vraiment ; seule bonne surprise, la reprise assez « marrante » et réussie de « Papa Oom Mow Mow » des Rivingtons un groupe de surf pop du début des 60's, morceau très connu mais j'ignorais le nom du groupe créateur !
Le reste est décevant par rapport au potentiel du groupe. On ne vibre pas beaucoup et c'est un peu gênant pour du rock garage !
Pour résumer « Superstupid » c'est du garage punk 60's correct mais sans génie.
Bien que sorti en 1993 un album très marqué 60's ; pour les fans de garage vintage seulement.
Le groupe nous a heureusement habitué à mieux par la suite.