Le gros reproche que je pourrais faire à Your Shapeless Beauty sur cet album, est la répétition des riffs. Or solos, il y a beaucoup de similitudes d’un morceau à l’autre, et c’est fort dommage car je me lasse au bout d’un moment.
Les passages au clavier sont très présents, trop à mon goût. A la limite, ils parviennent très bien à faire le lien entre les différentes chansons. Car à part Goddess of lust (N°8) et Recital pour une agonie céleste (N°9), chaque fin de titre est le début du suivant.
Equinoctical Desires (N°5) aurait pu s’intituler Interlude, vu qu’on a déjà le droit à un Prélude N°3 en place d’intro. Avec Last Embers From the Past (N°7), cela porte à trois le nombre de chansons que je qualifierais d’ « intro ». Pas de chant, pas de guitare, pas de batterie, juste un thème d’ambiance qu’on pourrait trouver dans un album acheté à Nature et Découverte. C’est surement le côté gothique du groupe – heumheum.
Pour ma part, les bons côtés - qui pourraient passer pour du Black -, sont gâchés par un étalage larmoyant d’orgue et autres instruments « déprimants ». Non, il y a trop de cassure dans les morceaux de Sycamore Grove, je n’accroche pas. Ma déception est d’autant plus grande que j’avais connu le groupe sur des versions live de Le Chant des Bannis et The Forthcoming Answer qui poutrent pas mal, sur l’EP Songe en Dehors.
Note Moyenne : 4.3/10