Éric Clapton est réputé un des meilleurs guitariste de tous les temps. Il a roulé sa bosse longtemps avec divers tubes rock tels que Layla ou encore cocaïne. Toutefois, c'est cette pièce ci qui m'a frappé de plein fouet lorsque j'ai compris à qui il s'adressait par son texte touchant. Apres m'être informé un peu afin de confirmer le désastre, eh bien oui, il y a bien eu un décès. Mais pas ça...


On apprendra alors qu'à l'âge de 4 ans, son fils a fait une chute du 53 e étage de leur appartement. Dans ce genre de coup de pute de la vie, le mot triste ou encore dévasté ne décrit pas le drame. Aucun synonyme n'a la force nécessaire pour décrire la tragédie. J'ai déjà dit à mes propres enfants que perdre l'un d'eux était l'équivalent de me mettre une balle dans la tête. Mon optique concernant la mort d'un enfant demeure depuis toujours immuable. Si Dieu existe réellement et qu'il permet l'événement ( guerres,accident, maladie...) il ne mérite des lors plus le droit de s'appeler Dieu. Qui plus est, lorsque j'aurai une rencontre avec lui, il va indiscutablement perdre ses dents. Et s'il croit avoir eu certains problèmes avec le Diable, ce n'était qu'un amuse-gueule comparativement à l'annihilation que ce genre de merde aura provoqué. Honnêtement, je ne sais pas comment Clapton a réussi à passer au travers, qui plus est, en sublimant sa douleur en un chefs d'oeuvre.


" Reconnaitras tu mon nom, lorsque je te verrai au paradis ? Est-ce que ce sera la même chose lorsque je te verrai au paradis ? "Simplement en retournant voir les paroles, un frisson à parcouru ma nuque. La résilience à l'avantage de faire avancer l'individu malgré la douleur. La sublimer devient un exploit. La refuser comme je l'entend se rapproche plutôt de l'apocalypse. On ne touche pas aux enfants. Même pour une entité céleste ou n'importe quelle bouffonnerie du genre, ça demeure simple à comprendre. C'est d'ailleurs ce qui remet en cause, selon moi, la véracité de l'existence d'un quelconque Dieu. On peut d'ailleurs remplacer l'enfant par un proche parti trop tôt et qui ressemble à une injustice. Le bordel au ciel, l'enfer pour ce père...


La douceur du titre fait écho à la tristesse du texte. La voix calme et posée inspire une révolte silencieuse qui fait craindre à l'auteur de devenir un inconnu pour son fils après tout ce temps. On suppose alors que le paradis existe réellement afin d'avoir une bouée de sauvetage, un espoir qu'une rencontre pourrait possiblement être obtenue à la fin du parcours du parent. Malgré certains doutes, je le souhaite sincèrement à n'importe qui de blessé par le départ d'un être aimé. Et, si je le peux, une fois devenu fantôme, j'irais jusqu'à donner signe de vie à ces mêmes enfants qui restent sur terre. Peu importe le moyen. Même si pour le faire,


Je devrais être damné, pour l'éternité.

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il y a 3 jours

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Johnny B

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