Un peu moins de deux ans après le part one, voici Jolly qui nous balance son Audio Guide to Happinness (part two). Et, du coup, j’ai bien envie de vous renvoyer à la chronique du précédent, tant celui-ci est dans la lignée.
Alors bon, je dirais quand même que, par rapport au précédent qui était « néo-prog à grosse patate », façon Frost*, celui-ci est « néo-prog à encore plus grosse patate », limite métal progressif, une sorte de croisement sauvage entre Frost* et le Pain of Salvation d’avant Road Salt.
Autant dire que, si ça ne poutre pas tout le temps, quand ça poutre, ça ne fait pas semblant! Témoins des morceaux comme « Firewall », qui ouvre le bal à coups de bulldozer gonflé au nitrométhane, ou « Dust Nation Bleak », dont je vous ai trouvé la vidéo officielle, rien que pour dire que.
Alors bon, ce sont deux exemples sur les dix morceaux (plus deux interludes) que compte cet album de près d’une heure et les styles qu’il présente sont aussi variés que, mettons l’intermède reggae de « You Against The World » ou le symphonique clowneseque façon Danny Elfman de « The Grand Utopia ».
Encore une fois, je ne suis pas fan de tout, mais ce Audio Guide to Happinness est d’une telle densité (c’est de la dense-music) qu’il faut un bon moment avant d’en faire le tour. C’est définitivement un album majeur du rock progressif contemporain.