L'orteil du Christ
Cet album est un peu à part dans la discographie des Residents, groupe lui-même à part dans... disons... l'histoire de la musique. Il ne s'agit pas d'une composition originale, mais plutôt de...
le 26 mars 2015
5 j'aime
5
En 2013, les Legendary Pink Dots sortent au moins trois albums. Et parmi eux The Curse nous raconte (et d’ailleurs, est-ce vraiment le cas ?) l’histoire de Marie-Antoinette.
The Curse fait partie de ces albums que l’on veut réécouter sans cesse, afin de mieux les appréhender, tout en sachant parfaitement qu’on ne pourra jamais véritablement les comprendre. Et malgré les apparences de stabilité, le mystère est déjà présent au tout début.
Dès les premières secondes, la mélodie fragile du piano et la grosse caisse, régulière et inexorable, installent une ambiance mélancolique.
Je ne connais pas le texte de cet album. J’ignore de quoi celui-ci parle. Mais je sais que ce que la musique me raconte, c’est l’histoire d’un voyage. Un voyage depuis la certitude (déjà fragilisée) du morceau titre, jusqu’aux contrées inconnues du Ghost of a Summer to Come.
Dès le deuxième morceau, et ses voix planantes, presque religieuses, on comprend que le voyage ne fait que commencer, et qu’on est là pour se perdre. L’atmosphère est, comme souvent chez les LPD, à la fois reposante et inquiétante.
La musique se fait parfois plus rock, plus rythmée, comme c’est le cas sur Hallucination 33. Mais malgré ces glissements, les mélodies restent éthérées, comme venant d’une autre dimension.
La voix d’Edward Ka-Spel participe pleinement de cet ensemble, nous susurrant à l’oreille des mots dont nous ne comprenons pas le sens, pas vraiment. Peu à peu il se rapproche, jusqu’au dernier moment où il semble nous parler depuis l’intérieur de notre cerveau. Il se fait le guide de ce voyage, sachant pertinemment qu’il va nous perdre, mais nous donnant l’illusion de savoir où il va.
Un album à écouter. Et à réécouter. Et à réécouter. Au casque, certains effets de prise de son prennent une autre dimension, et l’immersion devient totale.
Et Marie-Antoinette dans tout ça ? Je l’ignore. Mais, pas de doute, le Curse est bien présent.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 22 avr. 2015
Critique lue 97 fois
2 j'aime
Du même critique
Cet album est un peu à part dans la discographie des Residents, groupe lui-même à part dans... disons... l'histoire de la musique. Il ne s'agit pas d'une composition originale, mais plutôt de...
le 26 mars 2015
5 j'aime
5
Les loups ont changé. Ils ont muté, vieilli, et la meute s'est agrandie. Enfin, ils se sont tenus dans la lumière, face à leurs semblables. Cet album est celui d'une métamorphose - encore ! - pour...
le 21 avr. 2015
3 j'aime
En 2013, les Legendary Pink Dots sortent au moins trois albums. Et parmi eux The Curse nous raconte (et d’ailleurs, est-ce vraiment le cas ?) l’histoire de Marie-Antoinette. The Curse fait partie de...
le 22 avr. 2015
2 j'aime