The Dead of Night par AntoineRA
Ils y ont mis le temps, mais maintenant qu’ils ont commencé à se bouger, les Floridiens comptent bien garder le rythme. Changement de label en faveur de BrunHill Union, tournées avec des formations reconnues telles qu’ILL NIÑO, CHEVELLE ou encore POWERMAN 5000 ; le groupe en aurait presque manqué de temps pour concevoir The Dead Of Night, son second album. Réalisé trois ans après Light The Fire, cela lui permettra sans doute de montrer une facette davantage personnelle, et professionnelle.
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La formation américaine montre pourtant qu’elle est en forme et veut provoquer des émules. En effet, les compositions sont directes, agressives et s’avèrent énergiques. Néanmoins, le résultat n’est pas exceptionnel puisque les titres sont relativement courts et bénéficient d’un développement moindre, comparé à l’album précédent. Du coup, celui-ci s’enchaîne rapidement sans que l’on parvienne à retenir des passages mémorables, si ce ne sont les vocaux clairs très mélodiques ornant des refrains tous similaires.
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En définitive, The Dead Of Night ne fait guère évoluer la musique d’EKOTREN à la hauteur de leurs capacités. Confinés à des compositions extrêmement semblables et ordinaires, avec leurs couplets faussement agressifs et des refrains ultra mélodiques restant, pour certains, en tête, les Américains tentent de faire varier leur musique. Néanmoins, en voulant insérer de nouvelles idées, ils en oublient de se focaliser sur les instruments de base qui ne leur fournissent, du coup, qu’un album appréciable à court terme.
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