Il n'y aura pas d'autre album des Garlands. Comme tant d'autres groupes non professionnels, la formation suédoise s'est étiolée sous des obligations quotidiennes et familiales de moins en moins compatibles avec un hobby aussi chronophage que coûteux. Partis sans tambour ni trompettes, ils laissent néanmoins le souvenir de dizaines de concerts et cet album qui aurait mérité une audience plus large. Le rythme y est rapide, les guitares en avant. L'ensemble est redoutablement homogène et bénéficie de l'excellente production de Roger Gunnarsson. Aujourd'hui comme en 2012, on peut réécouter la voix de Christin Worderth planer sur Open Arms, Chandeliers et Why Did I Trust You ; et on peut parier sans risques qu'il en sera de même dans 10 ans.