C'est ce qu'on appelle un putain d'album bien réparti sur canaux stéréo et bien cuivré, qui envoie du pâté jusque dans les quarts de tons !
Plus qu'un voyage mythologique, The Olympians c'est un voyage autour du monde et au milieu des influences jazz. En commençant par le jazz oriental, on va naviguer dans des inspi' disco, funk en passant par le blues et la musique latine jusqu'aux derniers morceaux de soul pure, pour finir en apothéose.
Les cuivres font la chaleur de l'album mais bon sang : les cordes, les claviers et les percussions sont trop bien gérés. Tout ce background pour soutenir les cuivres change carrément l'atmosphère de chaque morceau, impossible de s'ennuyer. La continuité de l'album est pourtant assurée, les transitions s'imposent d'elles-mêmes.
Un vrai voyage sans accroc ou plantage en cours de route. Tous les morceaux sont forts de représentation et aucun n'abaisse l'album. Le genre d'album à la Valerie June, où plus tu l'écoutes plus t'es addict.