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Dire qu'ils avaient quasi splittés il y a quatre ans.


Voici donc le nouvel album de Thrice, et le moins que l'ont puisse dire, c'est qu'ils n'ont rien perdu en route. To Be Everywhere Is To Be Nowhere se situe artistiquement entre Beggars et The Alchemy Index.


L'entrée en matière est parfaite, les quatre premiers titres faisant démonstration de la maîtrise du groupe sur son sujet. Hurricane est un énorme tube, on retrouve la grosseur du son de Thrice, avec l'efficacité mélodique et mélancolique du groupe. La voix de Dustin Kensrue est à son meilleur niveau.
Blood On The Sand semble un peu plus brute que ce que nous avait habitué le groupe ces 10 dernières années, un peu plus première intention, façon Vheissu. On aurait presque un titre purement punk rock.
The Window, qui suit ce titre, est justement à l'opposé. Riff de guitare un peu complexe, voix caverneuse, groove sur les couplets, refrains torturé, il est beaucoup plus proche des dernières productions du groupe.


Les titres Wake Up, Stay With Me, Death From The Above, méritent également une attention particulière.


Le single de l'album, Black Honey, a peut-être un refrain un peu facile pour moi, ce qui fait qu'il ne rentre pas forcément dans mes gros coups de coeur de l'album, mais il se laisse écouter sans soucis.


La toute fin d'album est peut-être un peu en dessous du reste, mais sortir 10 titres (+1 interlude) aussi bons après une pause de 4 ans, c'est vraiment plaisant.


Un dernier mot sur la production, c'est du bon boulot. Les sons de grattes font vraiment plaisir à écouter, même si on constatera un net retour à la distortion. Pas de guitares claires, un peu blues, sur cet album, mis à part sur l'introduction. Les sons sont néanmoins travaillés, et c'est un plaisir pour les oreilles.


En espérant un retour rapide en Europe !

ThomasDurey
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le 6 juin 2016

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Thomas Durey

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