Le temps des rebelles est-il définitivement passé ?
Le temps des rebelles est-il définitivement passé ? Où sont les groupes, les artistes même d'aujourd'hui qui ont un commentaire politique ou social à faire à travers leurs chansons ? L'armée "nouveau modèle" d'Oliver Cromwell - pardon, de Justin Sullivan - reste bien seule, prêchant dans un désert de plus en plus aride, suivie d'une foule de plus en plus maigre de passionnés, et son inspiration, 25 ans plus tard, semble elle-même se tarir : elle a pourtant fort à faire, avec les scandales financiers et le mépris de plus en plus cruel que les dirigeants ont envers leurs peuples. Faut-il pour autant en appeler à l'apocalypse économique ou écologique ? Quand on n'a plus peur de la mort, est-on plus fort, ou au contraire a-t-on perdu définitivement le combat pour l'humanité ? "Today is a Good Day", avec toutes ses faiblesses habillées par une rage inchangée, appelle surtout à un renouvellement des troupes. [Critique écrite en 2009]