Après deux superbes albums, les Midnight Juggernauts reviennent avec "Uncanny Valley". Les australiens on signé cet album chez Record Makers (Label fondé par le groupe Air). La rumeur veut que cet album ait été enregistré et composé dans une église de la vallée de la Loire en France. Le groupe n'a rien perdu de son mysticisme, c'est plutôt rassurant en vue de la "hype" qu'il y a eu autour du groupe ces dernières années. Mais alors comment succéder aux albums précédents "Dystopia" et "The Crystal Axis" ? La barre était déjà mise très haute. Mais le groupe semble l'avoir une fois de plus dépassé.
La pop expérimentale
Difficile de définir la musique des Midnight Juggernauts. Des voix énigmatiques, des rythmes percutants, des synthés mélancoliques, des basses effrénées. Le groupe arrive à faire danser tout en gardant une vraie recherche dans leurs compositions. Des morceaux comme "HCL" et "Streets Of Babylon" en sont de bon exemple. Un début étrange et calme sur lequel s'enchainent rythmes dansants et mélodies imparables. Le groupe cré une pop expérimentale et nostalgique.
Un album astral.
Le groupe nous envoie, une fois de plus, sur orbite. Les sonorités aériennes de "Sugar And Bullets" et la bonne humeur dégagée par le morceau "Systematic" nous font léviter dans le cosmos. Les mélancoliques "Deep Blue Lines" et "Master Of Gold" nous laissent également planer dans l'espace. Un morceau se démarque légèrement des autres. "Balad Of The War Machine" est intelligemment construit, mélangeant sonorités électros et voix aériennes, voir incantatoires. Le tube de cet album.
"Uncanny Valley" est la suite logique de "Crystal Axis" sorti trois ans plus tôt. Le groupe continue leurs expérimentations sonores sans être barbant. Leurs morceaux font bouger. Le groupe à encore imposer leur univers spatial avec ce nouvel album. Encore une grande réussite.