Un beau soir de 1993, au Zénith de Montpellier, lors des Etats Généraux du Rock, ils font leurs adieux à la scène par un concert destroy où ils jettent leurs instruments au public, scellant ainsi leur carrière astéroïde à travers le paysage musical français du début des années 1990.
C'est Wikipédia qui nous raconte ça.
Le gars qui a écrit cet article devait y être à ce concert. Je pense qu'il a du se concentrer pour ne pas être emporter par l'émotion en écrivant les quelques lignes de l'article de l'encyclopédie participative en ligne qui est consacré aux VRP.
Parce que, moi, rien que d'y penser... j'en ai les larmes au yeux.
J'suis un grand sensible, moi, monsieur car...
J'y étais, moi, à ce concert dans le zénith de Montpellier plein à faire craquer les portes quand les VRP ont fait leurs adieux au public.
C'était mon 3ème concert des VRP. J'avais tous leurs albums que je trouvais (et trouve toujours) vraiment inventifs, fous, excentriques et excellents.
Ils ont commencé peu de temps après leur entrée en scène à balancer leur maquillage dans le public en hurlant :
Prend ça, nous n'en n'aurons plus besoin.
Bien sûr au début, si tu connais un peu le groupe sur scène, comme moi, tu crois que ça fait partie de leurs improvisations dont ils sont friands. (et quand je dis friands je ne parle pas de cette pâte feuilletée fourrée à la saucisse ou au fromage) (écoute Partir sur cet album, un morceau improvisé en studio, sans aucun doute, et tu comprendras)
Quand j'ai compris que c'était, vraiment, pour de vrai, leur dernier concert et qu'ensuite ils allaient disparaître, s'envoler, mourir, partir (Ecoute ce morceau sur cet album, je te dis) à la renverse, pour de vrai, vraiment et que ce n'était pas une blague délirante des VRP, je me souviens, que pris par une bouffée délirante d'émotion, j'ai pleuré.
J'ai pleuré, mec
Je me souviens que je n'étais pas le seul...
Nous avons pleuré
Putain de VRP, salaud, putain de concert.
Un moment magique, inoubliable qui me fait venir les larmes aux yeux rien qu'à évoquer le passé.