Winter le Dauphin queue mécanique Sex machine
Orelsan, le rappeur le plus détesté de l’univers. Celui qui a détrôné Joey Starr depuis que ce dernier fait du cinéma. Orelsan, sale p*te, a marqué les esprits des chiennes de gardes et de Ségolène Royale vers la Saint Valentin quand lui et son ami Gringe (prononcez Gringe, les mecs sont de Caen pas de L.A.) ont voulu se mettre à la pipe.
A cette époque, les Bobo-politico-bien-pensants se mettaient au rap comme Copé aujourd’hui à la littérature pour enfants. Loi des genres. Autre temps autre mœurs. Dirons-nous.
Gringe c’est son acolyte, son complice dans la dépravation. Il mérite tout autant l’émasculation, en plus il le dit très bien, il aime les putes. Son nom c’est Gringe, Gringe, Gringe, Gringe, ce n’est pas une série télé.
Les deux sont des fainéasses, des rebuts de la société. Ils auraient l’intention de mettre à l'amende l’industrie du rap français en sortant LE disque. Certes, ils doivent du fric à Scred. Donc ils doivent faire des concessions et sortir un put**n de single.
Ça va être dur car y’a pas de bus pour chopper de l’inspi au centre commercial.
Ce disque concept est beaucoup plus profond qu’il n’y parait (et pour rester dans la veine, autant te prévenir tout de suite, c’est profond dans ton cul). Certes, ça parle de cul, ou de chattes (faut varier les sujets) et même de bites mais c’est super drôle, c’est caustique et méchants. C’est bien foutu, c’est concept, c'est style une journée de foutu de deux branleurs. Ça se voudrait fait par dessus la jambe mais c'est très bien travaillé. Moi, ça m’a plu.
J’ai cru que je ne pourrais l’écouter qu’une fois. (ouai, une fois que tu as ri…)
Mais non, les instrus sont bonnes alors ça s’écoute pour les paroles une première fois puis pour écouter la musique et puis les paroles sont moins connes que la plupart de celles des rappeurs qui se prennent aux sérieux. Oui, il ya un peu du Klub des Loosers ou des débuts d’IAM dans ce duo déjà remarquable sur les albums d’Orselane, merde, sur les albums solo d’OrelSan. (J'ai pensé à Disiz, aussi)
Moi, je me suis marré du début (l’intro est énorme) à la fin (l’outro est énorme), bref, un p*tain de bon disque.
[Edit : 03/11/14] L'autre jour, je regardais "Maman, j'ai raté l'avion" avec ma fille et j'ai compris la référence foireuse qui a donné son nom au duo. C'est vraiment n'importe quoi.