Découvert via la playlist de Burnout 3 Takedown, Go Betty Go se contente, pour son premier album, de cinq chansons. Si cela paraît peu, Nicolette Vilar et sa bande ont cependant privilégié la qualité. Car ces cinq titres, dès la première écoute, s'inscrivent en effet immédiatement dans la mémoire pour ne plus la quitter, traversés de sonorités rock exaltantes et nerveuses qui claquent, comme autant de coups de fouet. Ce n'est que dans l'ultime morceau que le groupe semble s'assagir quelque peu, uniquement pour livrer, à mon sens, un classique instantané.
Que Nicolette Vilar chante en anglais ou en espagnol, les origines latines du groupe sont évidentes. L'aspect volcanique et énergique de leur musique punchy saute aux oreilles et électrise littéralement.
Album en forme d'amuse-gueule, Worst Enemy enthousiasme et cueille par surprise. Il ne donne qu'une seule envie : attendre de manière fébrile les prochains efforts pour suivre l'évolution d'un groupe brillant et atypique.
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