Lâcheté et mensonges
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Je crois que moi aussi je commence à les haïr, ces p... de hipsters barbus, vegans et tellement bien intentionnés. Et je ne suis pas parvenu à ne pas penser que ce disque de Pavo Pavo (wtf?) est une sorte de bande sonore idéale de la vie du hipster new-yorkais... ou parisien, pour le coup, les Inrocks l'ayant exagérément célébré. Du coup, je n'ai pas réussi à vraiment aimer ce "Young Narrator in the Breakers" : trop éthéré, trop exsangue même (ils manquent de viande rouge, nos vegans !), trop de bon goût. Trop dans notre époque qui semble se laisser aller dans un hédonisme abstrait alors que le temps des luttes est revenu. Aimer les Beach Boys et Woody Allen, et leur appliquer les vieilles recettes inventées par Goldfrapp dans son visionnaire "Felt Mountain", en y ajoutant çà et là quelques (trop peu de...) dissonances n'est pas un mauvais plan, encore faudrait-il avoir de vraies mélodies à nous offrir. Or, passée une belle ouverture avec une paire de morceaux stimulants - dont l'excellent "Ran Ran Run" -, on se perd peu à peu dans des dédales uniformes où l'on finit par franchement s'ennuyer. Et l'on reste donc avec le sentiment d'entendre un nième album "bien de notre époque", qu'on aura vite oublié. [Critique écrite en 2017]
Créée
le 28 janv. 2017
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