Les morceaux de l’anglais Stephen James Wilkinson, dit Bibio, sentent bon le soleil apportant aux bourgeons leurs premières explosions. Cela tombe à pic lorsque le printemps s’est déjà installé depuis une bonne quinzaine de jours et que nous nous languissons, dans la fraicheur d’avril, de l’arrivée de l’été et de ses réjouissances. Comme mettre A Mineral Love, son nouvel album, dans la voiture sur la route de notre nouvelle destination de vacances, par exemple.
Bibio produit une folk-electro aux multiples sonorités. Le plus souvent, des notes électriques très synthétiques à qui il arrive à donner le rendu « pincé » des cordes de guitare, reconnaissable entre mille. Mais aussi des touches de saxophone, quand l’envie lui en prend, comme à la fin de Town and County. Pourquoi pas ? Et me croirez-vous si je vous dis que l’avant-dernière piste, Saint-Thomas, commence sur un air latino, presque flamenco. Un véritable cocktail de sons mais pas un gloubi-boulga improductif. Simplement nous faut-il accepter d’être déconcertés par la recette.
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