Je viens d’écouter cet album, le dernier des Smiths, enregistré juste avant leur séparation en août 1987, et sorti au mois de septembre suivant. Cet ultime opus sera peut-être légèrement masqué par le succès retentissant de leur maître-album à la disposition du public 1 an plus tôt seulement.
Johnny Marr confiera bien pourtant lors d'une interview qu'il a "toujours préféré "Strangeways, Here We Come" à "The Queen Is Dead" ". (http://www.lesinrocks.com/2011/10/27/musique/johnny-marr-les-smiths-le-futur-interview-integrale-117595/)

Les premières impressions se ressentent au niveau des arrangements. Tout de suite ça sonne plus années 90. La guitare électrique de Marr adopte de nouvelles sonorités, comme sur le « morceau-phare » de l’album « Stop Me If You Think That You’ve Never Heard This One Before » (rien que ça :p).

En parallèle à ce léger changement, tout l’esprit de "The Queen Is Dead" vagabonde le long des 10 titres de l’album.
Ainsi l’on passe de la mélodie et du rythme enjoués de titres tels que le précédent cité ou encore "I Started Something [...]" (ben ouais, tous les titres de cet album sont de véritables phrases, pas pratique pour les citations), à de magnifiques ballades dont les Smiths ont le secret. ("Girlfriend In A Coma").

Le dernier titre de l'album sonne aussi de la même manière que "Some Girls are Bigger Than Others", clap de fin de "The Queen Is Dead". La même mélancolie, le même désabusement transparaît à travers le timbre de Morrissey. "I Won't Share You" clôt magnifiquement l'album. Unique.


L'ensemble de l'album n'est au final qu'un parfait exemple de ce que fut la musique des Smiths : un savant mélange de folie, de désespoir, le tout respirant le réalisme.
Simoz
9
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Créée

le 19 mars 2013

Modifiée

le 16 avr. 2013

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Simoz

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