Depuis que le monde s'est réduit à la taille d'un clavier d'ordinateur, la musique, notre musique, a été le plus beau terrain d'expérimentation d'une globalisation douce, idéale, loin des crocs de l'ultra-libéralisme. The dø est la meilleure nouvelle venue ces dernières années d'un pays qui s'appelait la France, mais pas autant que le succès qu'ils rencontrent. Voici donc de belles raisons d'espérer un avenir coloré et ludique, où la Finlande est voisine de l'Afrique, où Goran Bregovic inspire le hip hop sur des chansons en cinémascope, où les enfants du Velvet ont les yeux noyés dans bleu psychédélique de Sergeant Pepper's. Quand même la mélancolie a, comme ici, le goût intemporel de l'enfance et du bonheur, comment se plaindre de ce nouveau monde où l'imagination règne ? Enfin. [Critique écrite en 2008]