Après l'opéra, Blind Guadian poursuit son bonhomme de chemin, vers un album plus direct, mais non pas dénué de mélodie, et de petites pépites.
Le son est plus "serré", les guitares sonnent avec un léger effet moderne, déjà abordé sur Sadly Sings Destiny du précédent album, une distortion
que je qualifierai de légèrement old school et moderne à la fois. Difficile à dire.
Hansi chante toujours avec puissance et émotion, mais cette fois-ci, la surenchère de choeur n'est pas. Les choeurs d'Hansi sont toujours présent,
This Will Never End ne saurait me faire mentir. Après un début un peu mou, ce morceau se révèle excellent, alliant nouveau son, choeurs, rythmiques bétons.
Otherland : le premier riff de guitare sonne légèrement trompette. Pourtant, assez vite, on y est, on remue la tête, on se balance sur ce morceau mélodique et plein d'emphase.
Turn The Page, poursuit sa route dans un monde de rêve, il s'inscrit dans la lignée des deux morceaux précédents. Joyeux, entraînant, direct, les refrains sont appuyés par des choeurs grandioses.
Fly, à nouveau, une introduction moderne, puis une ambiance légèrement mystérieuse, un accompagnement clavier sonnant comme une boîte à musique, mais des cris d'Hansi un poil ennuyant ceci dit.
Carry The Blessed Home, semblait annoncer une ballade propice à la paix. Des sonorités et mélodies que je sens inspiré par Queen. Et puis soudain, les grands choeurs d'Hansi. La ballade devient un morceau puissant, plein d'émotion, et celui qui aurait voulu avoir une pause en puissance, ne sera pas servi !
Another Stranger Me, morceau que j'ai découvert avec son clip, est celui qui s'inscrit dans une dimension plus moderne, la batterie ne trompe pas.
Un morceau avec une montée en puissance excellente, et qui ne relache jamais l'auditeur.
Straight Through The Mirror, et ses choeurs magniques qui servent de refrains, un morceau assez classique, aux soli magnifiques, mais selon moi pas asses mis en valeur par la partie rythmique. Morceau assez court, dont on ne retiendra peut être pas grand chose.
Lionheart, morceau particulier, qui semble démarrer comme un Battlefield plus léger. Les refrains ne sont pas mémorables, la rythmique peu variée, le solo sur fond de sitar peu transcendant ... l'ambiance n'est pas mémorable.
Skalds and Shadows : un bijou, une ballade magnifique, légère, quelques choeurs peu ample, de quelques voix seulement. Violon au début, flûte par moment, il me semble, tout cela donn à ce morceau une ambiance champêtre et coloré.
The Edge : La machine redémarre avec les mêmes gimmicks que développé sur Fly voir Lionheart, je me surprend à me dire encore ? Le refrain sera assez peu mémorable, pourtant bien mise en valeur par des choeurs forts. Les soli, bien que courts, sont plutôt joyeux.
The New Order, n'est malheureusement pas un de ces longs morceaux qui aurait peu clore l'album en apothéose. Au lieu de cela, un morceau cool, mais passable.
Un album au charme particulier. Plein de bonnes idées, des débuts prometteurs, des morceaux trop faibles, une batterie exploitée de façon plus calme ...
La simplicité des premiers albums, la modernité des compositions, la simplicité de l'orchestration.
Mais pas un album raté, non.