Lâcheté et mensonges
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Il y a dans cet "Actor" - à première écoute - d'indéniables réminiscences de la vague trip hop de la fin des années 90 : des ambiances éthérées et vaguement morbides aux instrumentations synthétiques planantes, on pensera aux expérimentations techniques et émotionnelles du Portishead des débuts. Mais il y a aussi - on le découvre au fil des écoutes - chez St. Vincent une vraie maîtrise mélodique qui rend les chansons accrocheuses (je pense à l'imparable "Actor Out of Work", au hasard...), et surtout un goût pour l'insertion de pics de brutalité (plutôt électroniques qu'électriques, mais bon…) qui bouleversent joliment l'ordonnancement un peu trop lisse de ces morceaux sophistiqués et systématiquement mélancoliques. Au final, je reste plus impressionné par la science mise en œuvre et l'intelligence qui se dégage de "Actor", que véritablement touché par ces histoires un peu banalement tristes, mais il m'est facile de comprendre que certains soient fascinés par Annie Clark. [Critique écrite en 2009]
Créée
le 5 déc. 2014
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