Lâcheté et mensonges
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a dans cet "Actor" - à première écoute - d'indéniables réminiscences de la vague trip hop de la fin des années 90 : des ambiances éthérées et vaguement morbides aux instrumentations synthétiques planantes, on pensera aux expérimentations techniques et émotionnelles du Portishead des débuts. Mais il y a aussi - on le découvre au fil des écoutes - chez St. Vincent une vraie maîtrise mélodique qui rend les chansons accrocheuses (je pense à l'imparable "Actor Out of Work", au hasard...), et surtout un goût pour l'insertion de pics de brutalité (plutôt électroniques qu'électriques, mais bon…) qui bouleversent joliment l'ordonnancement un peu trop lisse de ces morceaux sophistiqués et systématiquement mélancoliques. Au final, je reste plus impressionné par la science mise en œuvre et l'intelligence qui se dégage de "Actor", que véritablement touché par ces histoires un peu banalement tristes, mais il m'est facile de comprendre que certains soient fascinés par Annie Clark. [Critique écrite en 2009]
Créée
le 5 déc. 2014
Critique lue 299 fois
3 j'aime
2 commentaires
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25