Album posthume, Adios Bahamas était le dernier projet de Népal.
On y retrouve Doums, Nekfeu, Di-Meh, de bons featuring. Les instru sont léchées, bien travaillées, légères, il y a un côté vaporeux, insaisissable, un peu comme Népal qui s'efface peu à peu pour disparaitre totalement en laissant cet album testament.
J'ai été étonné que cet album soit aussi frais et lumineux. Je m'attendais à quelque chose de plus sombre, plus dépressif. Il n'en est rien, le blanc de l'album, la chemise large de Népal, tout cela fait penser à des vêtements pour l'été, pour supporter la chaleur, sentir le vent chaud en rentrant de la plage. C'est un album estival, chaleureux sur certaines pistes comme "Sans,voir " ou "Crossfader" qui est accompagné d'une petite guitare ambiance surfeur sur la plage.
Là bas montre une maitrise parfaite de l'Auto-Tune, et la fin enchaine tranquillement sur Sundance qui sur l'instru fait penser à feu Mac Miller, une belle progression dans l'enchainement des sons qui fait vraiment plaisir. On sent le choix réfléchit de la succession des pistes, et ça fait du bien.
Daruma étant déjà sortit avant l'album avec un beau clip, cette chanson vient clore l'album magistralement couleur lavande. C'est sans doute le son le plus iconique de l'album et le plus " Népal " avec des références de l'espace notamment sur Duterte le président/dictateur Philippin, c'est un réel plaisir de réécouter Daruma sur l'album après se faire surprendre par 11 autres titres qui ont tous leur propre identité.
Seule déception de l'album: absence de feat avec Alpha Wann. La réunion des deux aurait put marquer plus profondément l'album en terme de technique avec l'apport du Don. Mais c'est pas si grave, l'album est bon, les sons s'enchainent sans accros, tout doucement, un peu comme une vague sur une plage des Bahamas.
Peace ma le-geu.