«Sans maîtrise, la puissance n’est rien !»… C’est surement ce vieil adage du grand philosophe Pirelli qui est l’essence même des compositions Tooliennes.
Je ne vais pas y aller par 4 chemins, il s’agit de MON groupe culte de métal de tous les temps et de la mort qui tue. Pour les situer rapidement sur l’échelle musicale – du moins sa partie rock et métal - ils sont tout en haut, juste en dessous du soleil… tous les autres sont loin en dessous, prostrés, à l’écoute et dans l’attente de la Prophétie (en langage toolien, ça veut dire un nouvel album) pour savoir ce qu’ils joueront dans 10 ans. Oui, lire l’avenir du métal dans les ambiances tooliennes est devenu la spécialité de nombreux charlatans en manque de créativité et de nombreux fans en admiration devant, justement, cette folle inspiration. Faut dire, pauvres que nous sommes n’avons pas l’habitude d’être secoué de la sorte vu la gueule des productions actuelles.
On aime où on n’aime pas mais soyons clairs : si le quotidien de l’homo erectus s’est vu complètement bouleversé par la découverte du feu, celui de l’homo bierus metaliens, s’est vu éclairé, à la sortie de Aenima, par une complexité et une poésie inédites pour lui jusque-là. Oui, j’ose le dire mes amis, dans le métal, il y a un avant et un après Tool.
Avant, l’anticonformisme était présent dans le fond, dans le social et le politique, avec Tool, il l’est dans sa forme artistique. Tool compose des musiques sans concession (oubliez de suite le schéma classique : 3 min de couplet/refrain/couplet/refrain), Tool crée un univers, le façonne et le fait évoluer à sa guise… Tool autoproduit ses albums, Tool maîtrise son artwork, dessine la pochette de ses albums et réalise ses propres clips… C’est à ce prix que l’indépendance et la liberté sont totales. Pour tout le reste, Il y a Eurocard/MasterCard.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.