Afterburner par Marc Poteaux
Après avoir donné des années durant dans le gros death qui tâche, avec juste ce qu'il faut de mélodie et de finesse pour ne pas être confondu avec Deicide, Sinister a viré sa cuti et s'est plongé corps et âme dans le blues rock, perdant même une partie de son personnel dans l'opération risquée. Et en guise de serment d'allégeance, les voilà qu'ils reprennent aujourd'hui l'intégralité d'un album de ZZ Top. Quoi ? Comment ? Faut écouter l'album avant de dire n'importe quoi ? Ah, mais non, moi je connais bien la presse écrite et la télé, et ça se saurait si c'était la marche à suivre ! Bon, bon, d'accord, on va essayer. Tiens, oui, ça n'a rien à voir avec le style des barbus. Ça ressemblerait plutôt à...du Sinister, tiens ! Par contre, pour les fluctuations de personnel, c'était vrai. Exit notamment la frontwoman, changement peu remarqué dans cet opus, la jeune femme n'ayant pas à envier la caverneuse voix de ses collègues masculins. Bref, rien de bien différent pour Sinister, toujours aussi compact dans son son et classique dans son interprétation. Pour les fans du genre...