On a l'habitude, chaque année nous gratifie de son rappeur sorti de nulle part. Surfant la mode de la drill (concept de merde importé des Etats-Unis d'Amérique), Ziak rencontre un succès insolent pour un premier album ressemblant bien plus à une compilation des sons à peu près aboutis qu'il a réussi à pondre jusqu'ici.
17 titres (46 minutes) assez barbants. Ziak est dans la recherche de gimmicks efficaces sur chaque morceau et ça se sent. Passé les quelques conneries qui fonctionnent bien ("ça c'est des vrais couteaux"), le reste tombe très vite à plat. J'n'apprécie pas spécialement sa musique mais, au-delà de l'imagerie, Freeze Corleone a réussi à développer un vrai délire en matière de rimes et de musicalité. Ziak s'il enlève son masque et arrête de forcer sur sa voix, il ne lui restera que ses non-punchlines, ses rimes qui tombent toujours pareil et les thèmes à la con qu'il aborde.
Il n'aurait jamais dû atteindre un tel niveau de notoriété avec ce qui ressemble à la mixtape d'un rappeur qui doit encore parfaire son art....