Connu pour ses différentes œuvres jazz , Doug Carn se convertit à l'islam (comme la plupart d'artistes et sportifs afro américains à l'époque ex: Ahmad Jamal est né Frederick Russell Jones ) et sort en 1977 l'album "Al Rahman ! Cry of the Floridian Tropic Son" , juste après la fermeture de son label Black Jazz Music . Et il signe donc pour ce label Tablighi Records son premier disque après ses quatre précédents disques ("Adam's Apple" fut son dernier enregistrement sous Black Jazz Music) ... Mais aussi de son unique œuvre publiée sous son nom musulman (Abdul Rahim Ibrahim ) . Le style de "Al Rahman ! Cry of the Floridian Tropic Son" est dans une approche fusion disco qui avait été déjà entendu à son album précédent .. Seulement , au delà du disco fusion , les mélodies modales et son atmosphère rappellent justement l'ère de son ancienne maison disque . Et des points forts , il y en a . À commencer par le dansant " Balance Calinda" ( et qui dans son ambiance n'est pas sans rappelé le "Black Coral" de l'unique disque de Stephen Stills et Neil Young "The Stills Young Band"- "Long May You Run" - et si vous ne le connaissez pas , je vous le recommande) , puis l'exaltant "Suratal Ikhlas" , la ballade "lyrique" d'"Eroniffa's Brown Bird" , vous avez aussi l'inquiétant "The Watcher" au groove funky . Comment se passer de ce trésor de morceau de "Cashbah" (la aussi ce morceau dans son ambiance ressemble à n'importe quel titre de l'album "Long May You Run" ) . En revanche , je me serais bien passer de cette espèce de valse latine caribéen spirituel jazz groove de "Tropics Sons" . Non , franchement , pas à mon gout .. Puis , on passe au titre éponyme d'une durée de quinze minutes . Incontestablement , cette chanson évoque une prière , demandant le salut de dieu (certains mal lunés surtout au vu de l'actualité qui court en ce moment y verront le mal incarné comme ces personnalités à la Gil William Goldnadel que j'enc***** bien profond accompagné de sa petite pu** de Michel Onfray -droite et gauche confondus [soi-disant]- ) . Outre la fermeture de Black Jazz Music , Doug Carn se trouvait à un tournant tant sa vie publique que privée après avoir divorcé de son épouse Jean Carn . Car ce disque donne cet impression qu'il s'agissait d'un album à forte connotation personnelle qu'il avait produit en afin de se réinitialiser . À quelques similitudes près d'un Marvin Gaye et de ses vies personnelles et publiques qu'il retranscrira à l'album de 1978 "Here , My Dear" . Étonnant non ?