Un style plus mature que le premier album In The City : l'énergie est bien canalisée et on sent le travail derrière pour jouer de manière plus subtile. Et ça se voit direct avec "To Be Someone (Didn't We Have A Nice Time" et "Mr Clean". Les paroles de Paul Weller restent toujours acerbes, que ce soir sur la célébrité avec l'un ou sur la vie rangée d'un col blanc avec l'autre. Et si l'influence des Who est toujours présente, le nouveau style instrumental de The Jam semble déjà plus réfléchi.
On notera une reprise des Kinks, "David Watts", le beau "English Rose", "Down at the Tube Station at Midnight" un de leurs singles les plus célèbres. Dommage que la face B du single The Butterfly Collector ne soit pas sur l'album, elle est top. Le reste est moins marquant mais s'écoute agréablement aussi : "In The Crowd", "Fly", "The Place I Love" etc