As-tu déjà ressenti la Cosmo-énergie ?

En pleine tumulte de la vague Punk , Reggae et de la déferlante disco , la formation progressive funk Earth , Wind & Fire , ressourcés directement des rythmes d'Afrique , mélangés à du blues , du rock , jusqu'au jazz de Chicago , ne changera pas la règle face à cette déferlante ... Mieux... Ce huitième album s'en écoulera à prés de deux millions d'exemplaires . C'est toute cette maturité musicale contenue à ce disque , qui démontre le chemin parcouru . Quand "All 'n All" sort , la forme vit sur la lancée de l'album précédent , "Spirit" (https://www.senscritique.com/album/Spirit/critique/291059153) , et de ses deux hits "Saturday Nite" et "Geteway" ... "All 'n All" , est un album qui est à la recherche de l'amour universelle et de l'illumination spirituelle , pris sous l'emprise des voyages spatiaux , tout en ayant accès sur la pop crossover . Et justement , en évoquant le crossover , il y a ce contraste étrange entre cet album et le "There's A Riot Goin On" de Sly Stone ... "All 'n All" est rayonnant , lumineux et fantaisiste , tandis que "There's A Riot Goin On" , c'est la drogue , l'abattement et l'honnêteté . C'est comme si "All 'n All" se regarder dans un miroir , tel un Narcisse voyant son reflet dans l'eau claire d'une source , en découvrant qu'au bout qu'il n y que dalle (pour Narcisse ce sera plutôt funeste) . C'est un album qui est convaincant et à la fois effrayant . Monsieur Stewart (Sly Stone) , lui au contraire , a vu ce qu'il voulait pas voir .

Bref , "All 'n All" , délivre un message distincts et optimiste , et s'est en allant au brésil , que Maurice White a trouvé l'inspiration à cet album . Et au brésil ,Maurice White rencontre les musiciens Eumir Deodato et Milton Nascimento , et cette rencontre à influencer cet album (Ecouter "Brazilian Rhyme" mais surtout son intro instrumental qui n'est qu'autre que le "Ponta de Areia" de Milton Nascimento , issu de l'album "Minas"https://www.senscritique.com/morceau/ponta_de_areia/10231944 ) : "Le brésil m'a sauvé !" , a écrit Maurice White , après avoir perdu le producteur de longue date Charles Stepney , que Phil Bailey considérait comme une figure paternelle , et que le groupe , ressentant cette pression , de ne plus bosser avec Stepney . Oui , ce voyage fut nécessaire pour White , et sortant de cette expérience , une renaissance lui été acquis ... Et pour le reste des albums qui suivront ... dont je m'occuperai de leur cas plus tard (celle la, elle est encore pour toi Jéjé , ha! ha! ha! ha!) !!!!

" Change your mind , change your mind , change your mind , change your mind , change your mind... padapa ..padapa ..padapa ..papa..padapa .. padapa ..padaaaa ...aoua .. :