En aimant ce premier album de Screwdriver on se sent un minimum obligé de s'expliquer.
Pourquoi ?
Parce que le groupe est mené par Ian Stewart et qu'après cet album il continuera Skrewdriver mais avec d'autres musiciens. La raison de leur départ réside en l'apparition de radicalisme politique et non musical, amenant le groupe vers un tout autre genre que le punk ou la Oi! mais vers le Rock Against Communism, en résumé à l'extrême droite.
Mouvement Skinhead
Difficile de résumer ici le mouvement skinhead d'une ampleur sociale, avant tout des ouvriers qui se mettent à écouter des musiques d'origines diverses dont principalement du reggae et qui crée un mouvement qui, à mon sens, avec celui de la non-violence, sont les seuls porteur de changements positifs conçus au XXème siècle. C'est un mouvement de société tel que celui-ci qui touche la société dans toutes ses formes, pas seulement sur les arts, et formant des caractères variés mais unies sur des positions fermes et catégoriques comme les droits de l'homme. Il a malheureusement était repris par des extrémistes politiques qui ont vu en cette jeunesse ouvrière se coupant les cheveux courts un symbole de l'armée et de nationalisme exacerbé. On distinguera donc les skinheads des skinheads nazis surnommé par leur détracteur sous le sobriquet boneheads.
L'album
Il est juste incroyable, rien que l'intro de Where's it goes vous fera changer d'avis sur le groupe. Pas l'envie d'en dire plus, ça s'écoute.