Comment dire? Cette critique n'en est pas une, je suis un public conquis depuis le début. Crystal Castles est ma religion.
Mmmh non mais restez, je blague.
Le départ d'Alice m'a clairement déçu, je ne savais pas si le groupe en survivrait.
Et pour finir, elle a fait sa petite chanson en solo (Stillbirth) qui ne m'a pas plus emballée que ça et je me suis dit qu'Ethan avait intérêt à sauver les meubles. Merde quoi, c'est quand même lui qui a fondé ce groupe. Eh bien Bingo.
Pour moi, Crystal Castles, c'est l'évasion, l'état second sans rien consommer, un voyage émotionnel qui m'a fait pleurer plusieurs fois (sisi). Et Amnesty remplit son contrat car il fonctionne comme les opus précédents.
Certes, Edith, c'est l'ersatz d'Alice, ça change pas grand chose. Quoique la vidéo de Concrete est la meilleure qu'ils ait faite aujourd'hui avec Celestica.
Durant ce voyage, on danse franchement (Concrete, Char), on retrouve presque ses racines gothiques (Enth), on revient sur les terres du début (Ornament), on peut encore danser mais en pleurant cette fois (Sadist) mais surtout on peut fermer les yeux et partir loin, loin, loin d'ici parmi les étoiles (Chloroform, Their Kindness is Charade).
Chaque album est une expérience. Voilà la mienne.
Reste à voir en live ce que ça donne, mais je ne me fais aucun souci.