C’est le virage rock, avec ton spleen lascif, mais ta pop active, ne me donne pas le Vertige, baby. C’est du rock tardif, du rock de pop star. Plus pop que rock malgré les guitares en fusion, et le delay…C’est un gimmick techno pro-actif sur un tempo langoureux. Se faire un trip. Se faire un strip franglais qui vole, et s’en va en Amérique. C’est sexy. Sous le ciel de Californie. Exactement. Quand le tempo se calme, alors ça donne: Mylène S’en Fout. Exactement. Avec la basse bien oblongue, cette voix en apesanteur, encore sur-mixée la voix. Son côté mélancolie à la cybernétique, mystérieuse comme sa poétique en rébus, c’est du Mylène. On n’arrive jamais à déchiffrer tout ce qu’elle dit. C’est fait exprès, je pense donc c’est sûr. Par contre quelqu’un peut m’expliquer le rapport onirique entre :
[L’ax+b= tilt ; avec le papa Noël dans le magazine « Elle » ( ?)]. Je suis preneur. Tout éclairage est bienvenue, même descendant du ciel….
C’est orchestré avec soin, et méticuleusement rangé, classé, un vrai devoir d’orchestration, avec un abus de synthés comme d’hab. Ils prennent beaucoup de place ces sonorités là. C’est L’instant X. On n’y comprend rien, mais on aime quand même. Le libertinage de gamine post-pubère, en Amérique. Le trip entraînant de L’Eaunanisme. Très techno propre sur soit, l’Amérique encore. Pas si mal, mais à réserver aux fans des chanteuses qui susurrent plus qu’elles ne chantent, il en faut. On ne peut pas tout le temps gueuler sa rage, et hurler sa souffrance, n’est-ce pas ? Et arriver à garder son public en haleine, en ne distillant que des mélodies savonneuses, voire évanescentes, ça mérite un certain respect, non ?
Les chansons vont tourner autour de boucles, et de ces voix pressurisées que les fans aiment tant ; le trip planant en planeur. Ça tournoie. Et tournoie, le bien nommé, qui tourne en boucle, fait tourner. Les arrangements qui tentent de se dissimuler sous la simplicité de la chanson, on commence à connaître. XXL, c’est le rock de bande FM. Et le riff de décoffrage, brut de décoffrage. Certains vont aimer, puisqu’avec Mylène, ce n’est plus une question de goût, mais d’univers. Alors on aimera ou non, mais techniquement, c’est du chrome. XXL c’est le morceau typique qui ne peut dégager qu’en live, avec le public devant qui tape des mains. Bref…Rêver, le slow de confection, imparable et classique de chez miss Farmer. Une histoire d’amour se termine…avec beaucoup d’effet de manche, et de théâtralité, mais pourtant, c’est pour ça que ça marche ( ?) Mystère de la création. Ça fait partie de son charme.
Alice, sonne binaire, et comme un morceau de remplissage. Et le beat est carrément Hip Hop. Du remplissage malin. Et les cordes n’arrangent rien, ça tournoie, encore et encore. Tomber 7 fois, ce morceau…on aurait pu s’en passer. A force d’insister, parfois ça ne passe pas. Le chœur fait trop : « Les Enfoirés en herbe en concert ».
Et sur le guitare/chant final, il n’a pas pu s’empêcher de mettre un piano, l’arrangeur. Toutes les mélodies sont écrasées par cette violence, cette mise au pas, à pas feutrés, dans les règles de l’Art. Abondance de biens nuit…parfois.
Papa Noël ?