Me voici face au septième album de SCORPIONS, Animal Magnetism. Par l'intermédiaire du précédent et très bon Lovedrive, sorti l'année dernière, le groupe allemand avait réussi à faire sensation avec leur nouveau guitariste Matthias Jabs, digne successeur d'Uli Jon Roth. Une fois n'est pas coutume, les Teutons ne perdent pas de temps et enregistrent ce Magnétisme Animal un an plus tard.
Ça commence bien, je dois dire. Make It Real est un chouette morceau qui fait du bien aux oreilles, avec une bonne rythmique, et qui a tout d'un hit imparable. Don't Make No Promises se laisse écouter par ses couplets assez enlevés et c'est... bien. Hold Me Tight est une chanson heavy bien énergique et vigoureuse. Twentieth Century Man se déguste grâce à son refrain sympathique et c'est... bien. Tiens, v'là une ballade. Elle s'appelle Lady Starlight, un morceau à savourer pleinement un dimanche après-midi en s'extasiant sur la flotte qui tombe sur son velux...
L'intro de Falling In Love est sacrément efficace, tout comme le titre en lui-même. Une chanson dans la pure tradition du groupe. Only A Man est... bien. Le grand classique de ce disque, The Zoo, est excellent par sa rythmique bien pesante et, bien évidemment, le solo étonnant de ce cher Jabs à la talk-box. On achève bien les chevaux avec la chanson éponyme, lourde et intéressante.
Pour résumer, Animal Magnetism de SCORPIONS est... bien. D'accord, c'est loin d'être mon favori, car il est pris en tenaille entre deux albums cultes du combo.Certaines compositions sont fortement dispensables. Pas de soucis, le groupe se rattrapera avec Blackout deux ans plus tard. A noter encore, une pochette ma foi fort sympathique !