Non humains
Quel étonnement ! Dès les premières notes on comprend que cet album va être très très lourd. On croit avoir écouté beaucoup de musique et en prog Métalleux on ne pense pas qu'il soit possible de...
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le 3 mai 2020
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Quel étonnement ! Dès les premières notes on comprend que cet album va être très très lourd.
On croit avoir écouté beaucoup de musique et en prog Métalleux on ne pense pas qu'il soit possible de surpasser des Opeth, Dream Theater ou autre Porcupine et Roi cramoisi. On se ne doute pas du potentiel invraisemblable de l'être humain capable de repousser les limites encore. Etonnement mot faiblard quand on entend tour à tour la musique d'un orage qui monte en puissance pour retomber soudainement en pluie fine et repartir alors vers le déluge le plus tonitruant.
Si Christian Vander écoutait cet opus il ne pourrait pas douter d'être en présence du Zeulh qu'il a créé, car oui la musique du Animal as Leaders est une Musique céleste, une musique des Forces de l'Univers.
Cette transe intersidérale sonique est jouée par des humains soit, peut être, mais alors ils ont signé un pacte avec Méphistophélès. Il n'est pas possible à des hommes de jouer d'une telle manière. Ils sont des démons et des anges passant tour à tour d'un maëlstrom, d'une bouillie infame nourrie des forces du chaos à une pureté christique.
D'abord le batteur il suffit d'écouter c'est du haut haut vol et en parfaite symbiose avec cette trame complexe, étrange et stratosphérique. Matt Garska donc quand sort cet album a 20 ans ! Impensable ! Si jeune et déjà une maitrise à décrocher la machoire d'un Bill Bruford ou d'un Mike Portnoy.
Ensuite le guitariste rythmique Javier Reyes en apparence l'ainé de la bande, le teacher, mais pas beaucoup plus vieux. Premier prodige de la six cordes, pardon de la huit cordes du AasL. Il méle ses influences espagnoles et son toucher de guitariste classique au métal prog le plus pur et le plus flamboyant.
Enfin le lead Tosin Abasi, 26 ans !!! Guitare huit cordes lui aussi. Tellement avantageux toutes ces cordes quand on veut se passer de bassiste. Tout y passe slap, tapping, sweeping, arpèges chiadés. On ne sait plus où donner de l'oreille.
Ensemble, en parfaite cohésion, ils nous baladent au delà des étoiles en alternant métal prog violent, intermèdes en harmonisations jazzy et pièces classiques splendides.
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le 3 mai 2020
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5 j'aime
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