Ack !
C’est pendant la période où je ne jurais que par Kiss qu’est sorti cet album. Je me souviens encore de l’effet que m’a fait la pub. On y voit Ace sur sa moto distribuer son album à un gros et deux...
le 18 sept. 2023
C’est pendant la période où je ne jurais que par Kiss qu’est sorti cet album. Je me souviens encore de l’effet que m’a fait la pub. On y voit Ace sur sa moto distribuer son album à un gros et deux gamins avant de pousser un cri de canard. Le refrain de Outer Space déboule ensuite, je le trouve tellement énorme que l’excitation me possède et je précommande aussitôt l’album en ligne.
J’ai toujours aimé l’apport de Ace dans Kiss, sa voix légèrement nasillarde et ses riffs groovy, et bien entendu ses solos mythiques. Le refrain de Outer Space m’avait donc poussé à acheter Anomaly, sur lequel je pensais retrouver la patte de l’extraterrestre le temps d’un album.
Dès la première piste, Foxy & Free, je constate avec plaisir qu’on es immédiatement plongé dans l'univers sonore caractéristique d'Ace Frehley. Les riffs de guitare accrocheurs et les solos virtuoses montrent que son jeu de guitare est toujours aussi puissant et créatif. Sa voix a aussi gagné en rondeur, en puissance, c’est de bon augure pour la suite.
Le style bien lourd et burné est poussé encore plus loin avec Pain in the Neck, hard rock bien trempé et surtout Outer Space, au refrain énorme et au riff bien gras comme on aime.
Ace reprend ensuite ce qu’il avait réussi à (bien) faire lors de la sortie de son album solo de 1978 avec la reprise de New York Groove. Ici, il reprend un autre titre rock accrocheur et entraînant des années 70, à savoir Fox on the Run de Sweet, et le met à sa sauce, plus virile et plus moderne. Réussite totale, le morceau est de bonne qualité et on tape du pied en écoutant les solos vitaminés çà et là.
La créativité du bougre s’exprime à travers Genghis Khan, que je trouve un peu poussif malgré des prouesses certaines à la guitare. Les parties plus douces sont assurées par les ballades Change the World et A Little Below the Angels, trop quelconques et niaises pour être retenues, même si les voix des enfants sur la seconde a quelque chose d’un peu touchant.
Space Bear et Fractured Quantum sont des instrumentales bourrées d’énergie où la virtuosité d’Ace s’exprime pleinement. Ves deux pistes sont un réel plaisir à écouter, à la voix costaudes par leurs riffs de mâle alpha et mélodieuses par les solos embrasés.
L'album se démarque également par la qualité de la production. Le son est clair et puissant, mettant en valeur chaque instrument et permettant à la musique de se glisser délicieusement dans nos oreilles.
En résumé, Anomaly est un album solide et plutôt homogène, qui saura contenter les adeptes d’Ace Frehley. On ne retiendra que hard burné qui, sans être exceptionnel, fonctionne tout de même assez bien, mais on oubliera les ballades.
Créée
le 18 sept. 2023
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