Anonymous
7.3
Anonymous

Album de Tomahawk (2007)

Chaque nouvel album de Mike Patton (soit vu le rythme du bonhomme tous les six mois environ) est un passage obligatoire pour moi. Depuis ma prime adolescence, ce monsieur m'a ouvert l'esprit et initié aux formes musicales les plus tordues et créatives qui soient, ce pour quoi je lui serai éternellement reconnaissant. Et pourtant, je ne suis pas un de ses fans inconditionnels. Prenons Tomahawk par exemple, dont cet "Anonymous" est le troisième album. Jamais je n'ai compris ni apprécié ce projet, et à l'écoute de cet opus inspiré des chants et traditions d'indiens d'Amérique, ce n'est pas prêt de changer. Très ambiancés et par essence très tribaux, les titres rappellent pourtant parfois quelques passages du Fantômas de "The Director's Cut". Peut-être par ce côté percussif, ce chant possédé, cette alternance de passages "caverneux", violents ou plus légers. Mais "Anonymous", tout en étant une œuvre hybride au postulat de départ intéressant, ne parvient pas à accrocher suffisamment l'oreille pour devenir autre chose qu'un disque moyen.
MarcPoteaux
5
Écrit par

Créée

le 26 nov. 2012

Critique lue 181 fois

Marc Poteaux

Écrit par

Critique lue 181 fois

Du même critique

Les Voyages de l’âme
MarcPoteaux
8

Critique de Les Voyages de l’âme par Marc Poteaux

Alcest, c'est Neige, un garçon pour qui le black metal a toujours été un matériau de base et non une fin en soi. Parti du black metal donc, Alcest a façonné un monde vaporeux et mélancolique nourri...

le 25 sept. 2012

15 j'aime

2

Drukqs
MarcPoteaux
9

Critique de Drukqs par Marc Poteaux

Un nouvel album de Richard D. James est déjà un séisme en soi, qu'en sera-t-il alors avec cette double galette ? Le voisin de label et de sampler d'Autechre, certes moins déjanté et plus musical...

le 5 oct. 2012

13 j'aime

Cheese
MarcPoteaux
7

Critique de Cheese par Marc Poteaux

Certaines bouses commerciales sont encensées partout, peu importe leur caractère creux et insipide. D'autres succès commerciaux sont suivis d'un oubli immédiat, la faute à un univers particulier et...

le 12 mars 2013

11 j'aime

3