Pas facile de se démarquer en solo quand on est le guitariste de Queen.
Après un Back to the Light assez réussi où l'ombre de Freddie Mercury planait encore sur le guitariste à la Red Special, il s'agit cette fois de proposer autre chose, et on sent que ce n'est pas évident pour Brian May.
On se retrouve avec un album de Soft Rock assez fourre-tout, mais surtout en retard d'une décennie. Ça sonne comme un disque des années 80, les effets sont datés, la signature de May à savoir les harmonies et le Delay n'apparaissent que ponctuellement dans chaque morceau pour nous rappeler que c'est bien du Brian May qu'on est en train d'écouter et pas un groupe de Soft Rock aléatoire du milieu des années 80.
L'album n'est finalement pas mémorable malgré du gospel sur un morceau ou même un son un peu plus agressif sur Cyborg, à la fois kitsch et bourrin. Les ballades sont plutôt mièvres et le talent habituel de composition du guitariste est dilué derrière des couches de guimauve. J'aime beaucoup Brian May pour ce qu'il a fait avec Queen, mais j'ai l'impression que là il a pris le pire de Back to the Light pour en faire un deuxième opus en solo et c'est dommage.
Créée
le 6 juin 2022
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