Un album sur un clochard pédophile au nez morveux, fallait oser. Mais Ian Anderson et Jethro Tull de la Grande époque l'ont fait (1971).
Et malgré le thème qui de prime abord, fait dire: c'est quoi encore ce délire graveleux de hippies?
Cet album est une pure merveille. Les premières notes d'Aqualung resteront gravées à jamais dans l'Histoire du Hard rock , à l'image du mythique Iron Man de Black Sabbath.
Le premier morceau éponyme de l'album est à l'image de toute l'œuvre alternant riffs puissants, piano, flûte, mélodies douces à la guitare classique et j'en passe. Jethro Tull nous emmène sur ses montagnes russes du Rock n' Roll et nous repose juste assez tôt pour qu'on redemande de faire un tour.
On y retrouve des thèmes nouveaux mais aussi classiques du groupe, tel que la religion, l'enfance, la nature ,etc.
Pour ceux qui ne connaissent pas Jethro Tull c'est un groupe de rock où le chanteur est un vrai déglingos ( qui ressemble d'ailleurs un peu au clochard de la couverture) qui alterne chant , solo à la flûte traversière, piano et riffs surpuissants. Dit comme ça ça peut surprendre un peu...
Appelez ça du rock progressif, de l'expérimental, du Hard Rock, du délire sous acides...ne vous y trompez pas les paroles sont très recherchées, avec des chansons à thèmes très bien ciselées, c'est un travail d'expert que cet album.
Tenter de décrire l'énergie qui émane de cet album est vain, écoutez le et vous aussi vous hurlerez: Hey Aqualung! en headbangant....
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