"Hé ! Comment ça va dude ?
-Bah écoute, bien, tranquille quoi...
-J'viens trouver un jeu gratuit auquel on pourrait jouer tout les deux, un pti jeux de Zombie qui vient de sortir.
-Ah et... Il s'appelle comment?
-Unturned.
-Bon bah, laisse moi une petite journée, le temps que je comprenne le jeu et j'arrive."
Oui, ce début peu sembler étrange, mais c'est véritablement comme ça que j'ai découvert cet album, mon premier contact avec I-M, ma première fois, et j'allais jamais m'en remettre. Un proche m'en avait déjà parlé, me disant qu'il avait entendu le nom du groupe dans une émission obscure vers deux heures du matin sur France Inter. Donc, bon, comme j'avais du temps à tuer, et surtout une prise en main à gérer étant donner que j'ai voulu jouer à un jeu de survie de Zombie très complet avec un PC/Tablette Asus de 11 pouce sans carte graphique ('fin, un truc Intel tout pété quoi, avec un disque dur de... 128 go, Wouah!). J'ai mis mon casque, tapé Infected Mushroom Full Album sur Youtube, et puis j'ai cliqué sur le premier lien que j'ai trouvé. Et... J'ai été conquis, ma tête faisait une sorte de Headbang, jeune adolescent que j'étais, j'aimais tout les types de musique, mais je n'avais jamais véritablement expérimenté l'électro, la vraie, la pure, sans chichi ni Drop putassier, comme certains artistes que je ne citerai pas (Sk**illex), ou alors des trucs niais et plutôt mauvais, comme David Ghetto ou Bob Sinclair et autres DJ-Snake. Et j'ai eu la révélation.
"Mec, je viens de trouver un album... Ouah, la claque quoi!
-Ouais ouais, ptet, le jeu y tourne sur ton Grille Pain?
-Tranquille, je suis à 23 Fps, ça marche bien.
-Parfait, j'arrive dans une petite heure, ciao."
Dès les premières notes de l'album, j'étais conquis, quelque chose de puissant, mais aussi de très simple, comme quoi, avec moins, on peut faire beaucoup (n'est-ce pas Skrillex?!). Mélodie dansante, joyeuse, avec des petits Off-Beat, au lieu de partir en puissance, la musique continue inlassablement avec toujours une basse à tomber, des synthétiseur étranges et des sons très éclectique. Comme tout le monde, j'ai mes petites préférences.
Nevermind : Morceau introductif, LE premier morceau que j'ai entendu d'I-M, un morceau ne révélant pas toute la maîtrise technique du groupe, mais qui, à force que je l'écoute, devient de plus en plus complexe, dans sa gestion de la Reverb, mais aussi dans son traitement des basses, de la batterie et des LFO.
Send Me An Angel : Premier morceau chanté de l'album, la voix n'est pas désagréable, mais j'ai vraiment l'impression d'entendre de la Dubstep sans pour autant avoir des Drops nuls, je sais pas pourquoi, mais c'est un des morceau que j'aime le moins. Et pourtant, j'aime cet album, hein, mais certains morceau... Non, vraiment pas. La mélodie est niaise, enfin, question de gout hein, comme le dit le grand maître "C'est subjectif hein".
-The Rat : Ah! Là on parle! Un morceau entraînant, aux multiples ambiances, déjà plus technique que UR so Fucked! qui me laissait un peu trop sur ma faim, même si j'aime bien le clip, débile et drôle à souhait. Le morceau est progressif, prend son temps, mais aussi évite la redondance que je reproche à Send Me An Angel. Les mélodies s'enchaînent, s'entremêles, se croisent et se décroisent, toujours dans une maîtrise technique parfaite, ainsi que des mélodies toutes plus... Mélodieuse les unes des autres (Mentions spéciale à la première partie du morceau avec cette simple Basse, Lead et Batterie, véritable pépite de technique et de mélodie).
The Messenger 2012 : La pièce maîtresse de l'album, morceau long, complexe, toujours très dansant, avec plusieurs ambiances (+1 pour l'introduction du morceau, que je trouve absolument sublime, aérienne mais si oppressante et sombre). Si vous ne deviez écouter qu'un seul morceau de l'album, je pense que ce serait celui-là, peut-être pas le plus accessible, mais l'un des meilleurs (je trouve).
Cependant, l'album, mais si j'en fait l'éloge n'est pas exempt de défaut, certains morceaux sont vraiment beaucoup trop anecdotiques, comme Serve My Thirst, I Shine, Drum N Bassa. Ils ne m'ont jamais marqué, jamais, trop anecdotique, taillé pour de la radio.
"Mais c'est de la merde ton truc! On dirait de la Dubstep sous Kétamine! C'est naze!
-Bla bla bla, dès que c'est un peu violent avec des sons électroniques, c'est tout de suite nul, hé mais t'as vraiment écouter les mélodies, les ambiances, tout?
-Bah non, j'allais pas écouter pendant une heure le même morceau hein, une fois que j'ai entendu l'intro, je savais où ça allait : nulle part.
-Mouais, en fait, pour le coup, t'est juste en train de me faire chier, c'est ça?
-Oui.
-C'est vrai que, des fois, certains trucs se ressemblent, ne sont pas top, certes, mais tout n'est pas à jeter. Toi qui aime bien le Rock un peu bourrin, écoute The Pretender, tu verras, ça vaut le coup. Et même, allons, soyons plus fout, si t'as envie de bouger ta tête, écoute The Rat.
-Mouais, je vais voir. Sinon, t'as écouté l'album juste à coté? Le bleu?
-La vache, il est ultra long! Deux Heures!
-Ouep... Bon courage, si c'est la même daube...
-Gnia gnia gnia... Dubstep... Blblblblblblblbl... Vu la tronche de la pochette, c'est sûr c'est différent. Je te dit ça genre la semaine prochaine, faut que je trouve le temps de l'écouter quoi.
-A mon avis, il vaut pas le coup, vraiment pas... Bref, vient, on va se faire une petite survie sur un serveur Russe".