Là où l'amour va

Donald Glover a décidé d'en finir avec Childish Gambino et cela nous mène à la sortie d'une bande originale pour un film pas encore disponible, Bando Stone and the New World.

Ce qui est plaisant avec cet artiste c'est qu'il est toujours inclassable et très libre dans ses choix de production. L'album est moins accrocheur qu'Atavista à mon goût mais il est rempli de bons moments comme Dadvocate qui est un morceau très "relaxant" même si le terme est peut-être un peu fort. Ce n'est pas pour rien que l'album sort en été avec un titre qui a cette vibe-là je trouve, assez posée.

Du côté des collaborations, elles apportent toujours une touche unique aux différents morceaux et pour ma part c'est la voix de Jorja Smith sur In the Night qui m'a le plus transporté.

C'est un artiste qui arrive à faire cohabiter à peu près tout et il le confirme à nouveau avec ce dernier disque : le rap et le chant, les instruments organiques et des éléments électroniques, etc. C'est un ensemble hétérogène où on passe forcément du coq à l'âne musicalement mais dont aucun passage n'est vraiment mal fichu.