Ma très chère Björk, je crois que je vais bientôt jeter l'éponge.
J'avoue que depuis un moment déjà j'écoute plus les albums de Björk pour me rassurer sur la qualité de mon matériel que pour les arguments musicaux proposés. Mais les volontés masturbatoires d'un amateur audiophile ont elles aussi leurs limites et je crois qu'elles sont bientôt atteintes.
Pour la énième fois, l'islandaise nous fait le coup de l'album de remixes. L'aspect mercantile d'une telle entreprise peut être pardonné quand le résultat musical est à la hauteur mais sur le coup, on est soit dans le foutage de gueule soit dans le mauvais goût absolu. Et ne soupçonnant pas l'islandaise d'être une piètre musicienne, force est de constater que c'est certainement la première hypothèse qui est la bonne.
Ok, il y a deux trois remixes qui tiennent la route mais l'album donne globalement une impression de bâclage absolu. La plupart des morceaux semblent avoir 20 ans de retard sur ce que la musique actuelle propose, à l'image des 2 titres remixés par Omar Souleyman qui pourraient être sous-titrés "La musique world pour les nuls".
Ce 503 ème d'album devrait certes permettre au tiroir-caisse de Mlle Björk de rugir à nouveau mais en aucun point à l'oreille de l'auditeur de prendre un quelconque plaisir.