L'introduction.
Immersive bien qu'un peu trop longue. Que l'on croirait enregistrée au fin fond d'un donjon sombre, poussiéreux et glauque. Un brouhaha indéfini, du vent qui souffle dans les couloirs, des cris mystérieux...
Puis vient la première chanson.
C'est mal enregistré, sale, poisseux, avec une voix horrible et des paroles incompréhensibles. Mais ça possède un charme indéniable. Une force incontestable. C'est entraînant. Ça prend aux tripes. La voix éraillée de Quorthon entraîne immédiatement l'auditeur dans un univers malsain, tortueux, fascinant. Même si ça ne casse pas trois pattes à un canard, on sent que l'on assiste aux débuts de quelque chose. Une graine infernale a été plantée. Elle donnera des enfants terribles par la suite. Album séminal et primordial, même si sa qualité est relative (les chansons se suivent et ont tendance à toutes se ressembler).