Y'a pas à dire, le Brésil ça sent le cul
Pour la première fois de ma vie, je viens d'accepter de participer à une partouse, ou tout du moins d'y assister.
Il faut dire qu'il est difficile de refuser l'invitation provenant de cette cousine capillaire (et pas que) de M.I.A.
A 26 ans, la brésilienne Karol Conká déboule avec un premier album, et visiblement la gamine n'est pas timide et semble bien décidée à bousculer les codes, à faire voler en éclats les barrières, les frontières, qu'elles soient géographiques, culturelles ou musicales.
En tant que bonne disciple de Chico Science, elle ressuscite l'esprit du Mangue beat et délivre une claque énorme à la musique formatée, proposant durant une quarantaine de minutes un mélange brûlant et sexuel où les atabaques enlassent les sonorités africaines, où la bossa fait l'amour au rap ou à un rock débridé.
"Batuk Freak" est beau, violent, charnel, chaotique, séducteur, à l'image du pays natal de la Miss.
Le Bon Dieu est un sacré coquin et il vient de réussir l'exploit de créer un être hybride, mélange atomique de Mrs Dynamite, Lovefoxxx, Gilberto Gil, Kenny Arkana et M.I.A.
Allez, amis senscritiqueurs, on tombe le slip, on se met une petite plume dans le derrière et on rejoint le takeshi29 sur la piste de danse.
http://youtu.be/ESupyZWb5ZA
http://youtu.be/cU6t5cNO-GQ
http://youtu.be/4rlMHxfXuLU
http://youtu.be/gX0zaG8P2Hs
http://youtu.be/9bY4qEFgOrE
http://youtu.be/fJavt47hpk8
http://youtu.be/ERY62HZ3zLk
http://youtu.be/8G_JryRcIfo
http://youtu.be/jGV5XdLFXGo
http://youtu.be/urbHscgKYNA
http://youtu.be/3kr0ZpH2cbY