Lindsey Buckingham s'est cassé et ça s'entend. Behind the Mask n'est pas un mauvais album mais il se révèle assez anecdotique dans la discographie du groupe, comme une régression après cette merveilleuse période entamée depuis l'arrivée de Lindsay Buckingham dans le groupe.
Les compositions ont beau rester plutôt solides, l'album est à la fois parasité par les effets typiques de son époque. En effet il y a de la reverb à gogo, ça sent l'album enregistré à la fin des années 80 sans avoir anticipé le virage sonore qui se tramait pour la décennie suivante. Ça ne met pas bien en valeur le jeu de batterie de Mick Fleetwood et c'est dommage. En tout cas Christine McVie et Stevie Nicks assurent toujours autant.
C'est juste dommage que Rick Vito et Billy Burnette servent inutilement de cache-misère. Je me demande si l'album n'aurait pas été meilleur avec uniquement Nicks et McVie au chant. Les parties guitare manquent de pep's malgré de jolies trouvailles en termes d'arpèges et les voix masculines souffrent de la comparaison avec leur prédécesseur.