Après leur chef d'oeuvre "Solid State Survivor", difficile de trouver dans la suite de la discographie du groupe un album qui lui arrive à la cheville. Pourtant, il est intéressant de l'écouter en entier car les albums suivants ont joué un rôle tout aussi important dans la musique électropop.
BGM est à ce titre, un des premiers albums utilisant le séquencer Roland MC-4 et le fameux Roland TR-808, qui fera les beaux jours de la synthpop. Vous reconnaîtrez sur plusieurs titres alors des synthés et des beats vous rappelant aussi bien ceux utilisés par Depeche Mode, Tears for Fears ou autre Giorgio Moroder pour citer les plus connus.
Bien sûr, cela se fait au détriment de la musicalité du précédent; cet album est plus technique, répétitif et expérimental, ce qui fait qu'il est d'emblée moins accessible, à l'image de l'atmosphérique "Happy End". Mais encore une fois, on ne peut que noter que c'est du bon boulot, une belle prod' qui donne avec le remastering toute sa jeunesse à un énième classique du groupe, hors-du temps.