Critique d'un mec qui découvre Kravitz.

Bon alors Lenny... Lenny fait partie de ces artistes avec lesquels j'ai jamais essayé (ou plutôt pensé) à m'y intéresser. Au moment où j'écris ma critique, tout ce que je connais vraiment de lui, c'est cet album, les singles de son prochain album, Are You Gonna Go My Way et vaguement quelques uns de ses anciens succès. Donc oui, c'est light.
Qu'on se le dise... j'ai 17 ans, je n'ai jamais eu le souvenir d'entendre vraiment parler de lui ou de sa musique pendant mon enfance. Faut dire qu'à la maison on a jamais été trop chaînes de clips, radios & co... la relation que j'ai bâti avec la musique de l'époque, elle s'est faite avec mon frère et ma soeur, et c'était clairement pas ça qu'ils écoutaient. Pis même plus tard non, j'ai jamais songé à vraiment m'intéresser à lui, parce que son nom me disait rien, parce que j'entendais pas souvent parler de lui, que y'avait pas moyen de placer une petite impression de cet artiste au-dessus de sa tête. Bref, un fantôme.
'Fin bon je dévie. Mais faut m'excuser, parce que je sens que je regrette de ne pas avoir croisé sa route plus tôt en fait. Donc je vais aller droit au but :

Je suis complètement fan de cet album. Je l'ai découvert il y a quelques semaines et je suis pose qu'il n'est pas réellement représentatif de la musique que pond Kravitz en temps normal (on sent une direction assez rétro), mais qu'importe parce que la qualité des morceaux est vraiment là et je prends un plaisir monstre à l'écouter. Chaque chanson semble tellement traitée comme un tube des années 60 sans que la production en fasse des tonnes... même les featurings rap sur Boongie Drop et Sunflower passent tout seul quoi.
D'ailleurs, pour reprendre au sujet des années 60, j'aime beaucoup le thème et l'athmosphère de paix et d'égalité qui est mis en place ici, ça met vraiment à l'aise et vu que les directions musicales générales des chansons suivent cette époque, on sent vraiment quelque chose qui fout de bonne humeur, sans qu'on tombe dans des clichés trop culculs.
Petit truc qui me dérange, c'est que l'album semble assez s'essouffler au niveau des 12/13èmes pistes (mais Push est géniale cependant). Ce qui est dommage, c'est qu'à côté y'a un enchaînement irréprochable de la première piste jusqu'à Looking Back On Love (juste waouh à partir de deux minutes, ce "bridge" -il me semble que ça s'appelle comme ça- a fait de ce morceau mon préféré de l'album, bref épique !). Donc oui je parle d'un enchaînement irréprochable puisque de cette première à la 11ème j'adore littéralement tout. 'Fin tout ça pour dire que l'album aurait pu gagner à être raccourci de deux/trois pistes (à mes yeux 12, la 13 et la 15).

Donc voilà, j'ai écouté mon premier album de Kravitz (peut-être pas le bon dirons certains...), j'ai laissé un peu de temps passer, et maintenant je sais ce qu'il me reste à faire, c'est-à-dire me faire l'oreille sur tout le reste de sa discographie, et je suis sûr que ça sera pas en vain.

Coups de coeurs : Comme je l'ai dit... toutes celles de la 1 à la 11 (surtout B&W America, Come On Get It, Liquid Jesus, Rock Star City Life, Stand, Superlove, et Looking Back On Love), ainsi que Sunflower et Push.