Black City Parade par Saint_Epondyle
Ma relation avec Indochine est un peu paradoxale. Si le groupe a largement contribué à mon entrée dans l’univers émo il y a quelques années, et même en comptant parmi mes amis quelques fidèles du groupe, je reste totalement hermétique à leur musique. Une constatation toujours d’actualité après que, plein de bonne volonté, je décidais d’écouter leur dernier album : Black City Parade.
Mes amis, quel effort ! Trop long, trop vide, désespérément fade, cet album est une dilution de vagues tendances électro-pop-new-wave assaisonnées d’une pointe d’amertume et de beaucoup, beaucoup de rien. Si quelques mélodies et introductions paraissent plutôt prometteuses, aucune ne créé de véritable déclic et l’album s’enfonce chanson après chanson dans les sables mouvants de l’ennui. Une fois de plus, le talent de Nicola Sirkis pour rendre n’importe quel air chiant à mourir est démontré avec brio.