Le temps est passé depuis la sortie de cette album, mais le temps a aussi confirmé tout le bien qui pouvait en émaner. Une sorte de fusion parfaite teintée de candeur et d'humilité.
Sans hésitation le meilleur d'Opeth.
Pour peu qu'on soit ouvert, chaque mélodie, chaque arrangement, les chœurs en fond de Steven Wilson, le jeu de groovy de Lopez, la basse de Mendez d'une musicalité rare (les deux cités étant originaires d'Uruguay ce qui a peut être participé à toute cette richesse musicale), Akerfeldt touchant au possible avec son chant clair hésitant mais juste et sa voix gutturale qui est de l'aveu de tous la plus aboutie de l'histoire du death.
Il est très intéressant de noter que tous les instrus exceptés les solos, chant et piano avaient déjà été enregistrés avant que Wilson ne vienne ajouter cette touche finale.
Au bout du compte, on assiste à la réunion de deux artistes au sommet de leur art qui se rencontrent pour produire ce qui reste selon moi le testament d'une époque où tous les genres se mélangeaient jusqu'au sublime.
Qu'on le veuille ou non, affaire de goût ou pas, Opeth a perdu Lopez et plus rien n'a jamais été comme avant, il était l'âme du groove unique caractérisant le groupe.
Depuis Akerfeldt s'est évertué à s'écarter du passé, il en résulte un groupe qui à défaut de créer cherche à renier ce qui a fait de lui le fer de lance de toute une génération.