Tranquillement au delà des modes (et depuis bientôt 40 ans) Etienne Daho enregistre régulièrement de grands disques (la Notte, La Notte (1984) Paris Ailleurs (1991) Eden (1996)parfois des chefs d’œuvre Pop Satori ( 1986) Pour nos Vies martiennes 1988) ou encore Corps et Armes (2000)
Blitz est son 11 eme album et pour le moins que l’on puisse dire est qu’il est déroutant.
Enregistré a Londres la ville de cœur du rennais Blitz derrière sa pochette arty superbe (qui nous ramène au Transformer de Lou Reed , icône assumé du chanteur) nous offre 12 titres au influences multiples (la pop anglaise ,Gainsbourg ,l’electro, Syd Barrett ( son Obsession) et Pink Floyd) .
Epaulé par le groupe de Los Angeles Unloved (que Daho a découvert avec leur album Guilty of Love sorti en 2016) les titres s’enchaînent dans un univers caractéristique de mystère et de cher à Etienne Daho.
L’album est toutefois assez difficile d’accès sans doute parce que les titres les plus faibles sont en début d’album( Les filles du Canyon - Chambre 29) mais Blitz prend progressivement son envol et délivre quelques bijoux (‘ Les Cordages de la nuit ‘ Les Flocons de l’été ‘ le superbe ‘L’étincelle , l’envoûtant et arabisant The Deep End ‘) se terminant en apothéose avec l’entêtant Apres le Blitz et la douceur de sa voix magnifique (Nocturne)
Daho qui considère Blitz (comme son album le plus abouti ) réussit encore une fois a émouvoir , a surprendre et nous offre du haut de ses 61 ans un album d’une étonnante jeunesse.
A l instar du regretté Christophe le temps ne semble pas avoir de prise sur lui .
Un grand et beau Disque assez fascinant