Au début, Fauve, je trouvais ça un peu bobo, ca m'attirait pas vraiment. Et ensuite, comme beaucoup de choses que je trouvais bobo et qui m'attiraient pas vraiment, j'ai commencé à adorer.
Quelque part, Fauve est un peu une sorte de pendant rock d'Orelsan dans ses meilleurs jours : chroniques de la vie quotidienne, de la loose de tous les jours, des dragues foireuses ou d'impossibilité de s'adapter à son environnement. Ca parle à la fois de rien et de tout, c'est complètement inqualifiable musicalement et c'est tant mieux ! Ils parlent des looses de tout le monde et ca parle à tout le monde. C'est parfois imparfait, balbutiant : comme nous, au final. Je ne note pas tant la qualité musicale que le ressenti extrêmement subjectif, ce qui représente pour moi l'essence même de tout art : faire ressentir quelque chose. Pari totalement réussi pour le 1er EP de Fauve.