Une histoire de timing...

C'est un peu malsain comme métal. Mais une fois entamé, bah, on se tape l'album au complet. Merde, il y a de tout dans ce foutu disque. De la drive, de la sensibilité, du contenu. Et y a du malsain la dedans. Et pourquoi je parle de timing ? Parce que coté mood, je suis exactement dans cette gravité là. ou dans cette désinvolture, ou dans le me, myself and i, ou dans la nostalgie ( Hold on). Ca a beau etre du metal, c'est juste bien foutu. Intense, addictif, ambiant. Rarement du metal peut prendre sa place dans une soirée, encore moins un album complet du même artiste. Mais pour du peuple moindrement ouvert. comme fond, ca déchire…

Ce qui est le plus surprenant avec la découverte de Dope, c'Est que la " vibe" ressentie traduit parfaitement mon états d'esprit. Un peu décalé, prit d'une putain d'envie folle de faire des conneries. Pas de la violence mais un peu de malin à travers la carapace journalière de gentillesse et du politically correct. Selfish reflète, a l'extreme peut-être, mon état d'âme actuel qui a envie de dire: " ...Ah! Je vous emmerde tous les enfoirées" .Et d'aller me prendre pour un ours dans une grotte, avec ceux que j'aime si ils le veulent... Mais c'est néanmoins ce qui ressort de cet album. Désillusion, agressivité, sensibilité, efficacité, bref, une drogue. Voilà…

Et dire que c'est grace à une playlist random d'un google home mini, aidé de shazam que j'ai découvert ce groupe. Avec la piece debonaire... De leur premier album. Voulant tester l'évolution, méchante claque comme premiere approche. Différent. Intense et aimbiant à la fois. Un must. Meme pour les non initiés...