Tout est dans le titre de ce billet. Alfie Ryner est un groupe toulousain, peu connu, même à Toulouse, encore que je ne fréquente pas forcément les milieux dans lesquels il pourrait être connu.
Ça n'empêche, bordel, que cet album est un putain de bon album, avec de la guitare saturnale, un mec qui s'appelle Paco et qui braille avec un accent hispano pour raconter des histoires de fous de tous les jours. Un contrebassiste qui rend malade mon casque, surtout depuis que je lui passe la musique via le logiciel pulseeffects pour lui donner quelques rondeurs appétissantes.
Alfie Ryner ça n'est pas du jazz, ça n'est pas du rock, ça n'est pas du free ni du folk ni du ponke, c'est tout ça puissance dix. Y'a un saxophone ténor, c'est Paco aussi, qui s'arrache la tripe pour nous autres, un batteur qui envoie gras et n'a pas peur de défoncer ses cymbales. Y'a même un tromb. comme dans la musique nouvelle de la Nouvelle Orléans.
C'est du Rock In Opposition (RIO) si vous voulez un genre où caser cette musique. Enfin, c'est de l'expérimental en quelque sorte, pour une chirurgie du brain, c'est indiqué !
C'est pas de la chanson pour midinette les gars je vous le dis, ça te file le tournis et tu en redemandes même si tu piges pas tout.
Vous me direz si ça le fait pour vous ! On est quelques uns, quelques-unes pour qui ça le fait dans SC, c'est déjà ça !
J'ai mis dix, comme pour Mékanik, c'est vous dire où me va cette zique !